Un peu plus d’un après sa création, l’e-commerçant spécialisé dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, Willy anti-gaspi, annonce avoir bouclé une levée de fonds d’un montant d’1 million d’euros.
Cette opération, qui réunit des business angels, le fonds à impact Good Only Ventures, mais aussi La Nef et la BPI, doit permettre à Willy anti-gaspi de recruter 5 nouveaux collaborateurs afin de renforcer ses équipes et soutenir sa croissance. « Cette levée de fonds intervient dans un contexte de forte accélération de notre activité enregistrée depuis le mois de septembre. Nous avons à cœur de rendre encore consommable des produits qui ne sont plus considérés comme tel et d’agir en profondeur contre le gaspillage », expliquent Clément Méry et Jonathan Négrin, fondateurs de Willy Anti-gaspi.
L’ambition des deux dirigeants est claire : devenir le leader de l’e-commerce 100% dédié à l’anti-gaspi, et passer le cap du million de produits sauvés d’ici l’été 2024. A date, le site marchand annonce avoir sauvé 60 tonnes de produits alimentaires.
De grandes marques de la bio
Sur le site marchand de Willy anti-gaspi, les internautes ont accès à une offre composée de 800 références de produits secs (épicerie sucrée, épicerie salée, boissons, bébé, maison, hygiène), biologiques et/ou locaux, et parfaitement propres à la consommation.
On y trouve de grandes marques de la bio commercialisées dans les réseaux spécialisés ou en GMS, telles que Bonneterre, Emile Noël, Bjorg, Babybio, Prosain, Jardin Bio Etic, Ethiquable ou encore Paysans D’ici. Evidemment, l’un des atouts de Willy anti-gaspi, notamment en période de forte inflation, réside dans les prix proposés, que l’entreprise revendique comme étant entre 25% et 50% moins élevés que dans le commerce traditionnel.
En croissance de 20%
Une formule combinant la lutte contre le gaspillage alimentaire avec des prix attractifs qui semble rencontrer son public puisque depuis le mois de septembre 2022, la jeune pousse revendique une croissance mensuelle de son chiffre d’affaires de plus de 20%.
Avec en outre, une clientèle qui ne bénéficie pas toujours des solutions les plus développées pour consommer de manière responsable, car 60% de ses clients se trouvent dans les petites villes et la France dite périurbaine.