Le concept nous avait séduit déjà en fin d’année 2020, il semble conquérir un public encore plus largement désormais, notamment parmi les investisseurs. La plateforme en ligne Hors Normes, dont la vocation est de lutter contre le gaspillage alimentaire dans le bio, est parvenue à lever 1,5 million d’euros – dont 500 000 euros via de la dette -, auprès de fonds d’investissements et d’actionnaires de référence tels que Kima Ventures, Stride VC, Bertrand Jelensperger (CEO de TheFork), Gokul Rajaram, Nicolas Douay, Greg Bulckaert, Nathanael Berbessou, Neeraj Berry, ou encore Enrico Pandian.
Un modèle gagnant-gagnant pour les producteurs et les consommateurs
Jusqu’à présent, le périmètre d’intervention de Hors Normes est limité aux Franciliens, avec plus d’un milliers de clients à date. Mais il a vocation à être étendu plus largement. Le modèle de la plateforme est simple, Hors Normes permet d’une part aux producteurs de fruits et légumes biologiques de commercialiser la part « rejetée » de leur stock, soit environ 5%, car ne correspondant pas aux exigences esthétiques des grossistes ou des distributeurs.
Sur cette base, Hors Normes vend ces denrées directement auprès des Français, et revendique des tarifs jusqu’à 40% inférieurs à ceux des commerces biologiques. Un modèle qui, en somme, se veut gagnant – gagnant.
Embauches, ouverture d’un nouveau hub, extension de gamme
Grâce à cette levée de fonds, la startup prévoit une dizaine de nouvelles embauches, notamment sur des profils ‘tech’ et ‘logistique’. De plus, elle entend ouvrir dans les prochains mois un hub au sein d’une autre grande ville française, Lyon, Bordeaux et Marseille étant, pour l’heure, à l’étude.
Par ailleurs, Hors Normes veut étendre sa gammes en l’ouvrant aux autres produits alimentaires refusés par la distribution traditionnelle (mal conditionnés, avec une DLC courte…), afin de devenir une épicerie en ligne du quotidien.En parallèle, de nouvelles fonctionnalités vont prochainement être apportées au site web, de sorte à proposer aux clients une expérience de commande et de livraison plus personnalisée.
Enfin, si aujourd’hui le label « AB » est de rigueur pour les fruits et légumes qu’elle vend, l’entreprise n’exclut pas de faire évoluer son offre « en fonction des nouvelles références », se contente d’indiquer l’entreprise, « avec toujours en priorité une distribution raisonnée et respectueuse de l’environnement ».
