De la résilience malgré deux circuits de distribution sur 4 dont les ventes sont pénalisées par une conjoncture défavorable. En 2022, le secteur des compléments alimentaires a généré 2,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit une croissance de 3% par rapport à l’année précédente selon les derniers chiffres publiés par le Syndicat national des compléments alimentaires (Synadiet).
Si la pharmacie et la parapharmacie se portent très bien, avec des ventes en hausse, respectivement de +9% et +7%, la grande distribution et le circuit spécialisé bio sont en recul : – 5% et -13. Par ailleurs, le circuit de vente e-commerce connait une stagnation (1%). « Cette différence s’explique par la conjoncture de chacun de ces circuits : baisse du trafic dans les circuits alimentaires touchés par l’inflation, retour au calme après plusieurs année de forte croissance pour la vente en ligne », explique le Synadiet. « A l’inverse, la pharmacie, circuit de référence en matière de santé, dont la mission s’est renforcée ces dernières années, est encore stimulée en 2022 avec un trafic officinal tiré notamment par le retour des pathologies hivernales ».
Une consommation stable depuis 3 ans
Au cours des trois dernières années, près de 6 des Français sur 10 ont consommé des compléments alimentaires (59%), soit une consommation stable sur cette période.
Par ailleurs, 44% des Français en consomment plusieurs fois par an. Cette part de Français est en progression sur deux ans, +7 points, ce qui selon le Synadiet, témoigne de la satisfaction des consommateurs pour ces produits, et de la place qu’ils occupent désormais dans leurs habitudes de santé.
Vitamines et minéraux, produits de la ruche et Omégas : produits stars des compléments alimentaires
L’impact de l’inflation
Comme en 2022, la naturalité, l’absence d’additifs, et la promesse, sont les principaux drivers d’achat. Signe des temps, 2023 est placée sous le signe de l’inflation et la variable prix devient une préoccupation plus importante pour les consommateurs.
