Vins labellisés « AB », bouteilles sans capsules, étiquettes en papier recyclé, logistique neutre en carbone grâce à des camions roulant au bio-éthanol issu du marc de raisin et grâce à 2 hectares de d’arbres plantés à Saint-Emilion, certification B-Corp mais aussi qualité d’entreprise à mission… Le négociant en vins bio Ethic Drinks nourrit la volonté de s’inscrire dans une dynamique globale de cohérence responsable et écologique, authentique, et fait valoir cette différence dans un univers ultra concurrentiel où écologie rime parfois avec greenwashing.
Crée en octobre 2019 à Bordeaux par Mickaël Alborghetti, qui revendique être issu d’une famille de vignerons et de militants écologistes, Ethic Drinks collabore aujourd’hui avec une trentaine de vignerons, « mais dans la main, notamment afin de réaliser les assemblages », souligne Mickaël Alborghetti.
L’entreprise se charge de les mettre en bouteilles et de les commercialiser sous ses différentes marques. De marques, la jeune pousse en compte une dizaine dans son portefeuille, souvent élaborées spécialement pour ses partenaires distributeurs. « Nous avons fait le choix d’un modèle qui repose sur les volumes afin de démocratiser les vins biologiques », explique le fondateur d’Ethic Drinks.
Des vins distribués dans près de 600 points de vente
De ce fait, la start-up lauréate du concours de l’écoconception de l’Adelphe, collabore déjà avec des poids lourds de la distribution. Elle a ainsi développé la marque « Biodiversité » pour Monoprix, mais aussi « Act For Good » pour Carrefour (en clin d’oeil au slogan ‘Act for Food’ du distributeur) ou encore – plus audacieux – « You phoque my Ice » pour les cavistes V&B.
Sa politique en faveur du vin pour le plus grand nombre implique un positionnement tarifaire plutôt abordable, et ses vins en GMS sont par exemple commercialisés à 6,95 euros.
Présente à travers ses marques dans près de 600 points de vente en France, l’entreprise continue ses discussions avec d’autres distributeurs français, pour être référencée dans leur catalogue. De plus, elle commercialise aussi ses vins à l’étranger, notamment aux États-Unis et au Brésil, qui ont pesé pour une grande partie de son chiffre d’affaires en période de Covid-19, où le précieux circuit des CHR a connu une chute drastique d’activité.
En 2020, elle est tout de même parvenue à écouler plus de 100 000 bouteilles, et ambitionne cette année d’atteindre entre 200 000 et 300 000 bouteilles vendues.