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Bravo Hugo, chantre de la culture française de cornichons biologiques

Mis à jour le 12 novembre 2021
Bravo Hugo, chantre de la culture française de cornichons biologiques

Conjuguer bio et Made in France n’est pas toujours des plus simples, qui plus est lorsque le produit a déserté les cultures françaises depuis des années. C’est pourtant ce que réussit à réaliser la société Reitzel, propriétaire de la marque Bravo Hugo, qui s’emploie depuis 2019 à réintroduire la culture de cornichons en France, sur la base d’une agriculture biologique de surcroît.

Distribuée dans les réseaux spécialisés chez Biocoop, Naturalia, ou encore Les Comptoirs de la Bio, Bravo Hugo revendique avoir vendu 324 000 bocaux de cornichons en 2020, pour un chiffre d’affaires de près de 980 000 euros, en hausse de 138% par rapport à 2019.

Assister les producteurs Français

En France, près de 85 % des cornichons consommés proviennent d’Inde, et une grande partie des cornichons biologiques arrivent d’Europe de l’Est. Afin de palier l’absence de production française, Bravo Hugo s’appuie depuis deux ans, sur deux agriculteurs, basés dans la Sarthe et le Maine-et-Loire, désireux de se lancer dans l’aventure de la culture de cornichons bio.

Bravo Hugo leur fournit l’assistance technique d’une ingénieure agronome, afin de réussir au mieux la culture du cornichon biologique. L’entreprise a en outre mis en place la “garantie récolte”. Cet engagement permet de couvrir les frais de mise en place des agriculteurs en cas de perte de la récolte, leur évitant de prendre des risques financiers.

47 tonnes de cornichons récoltés en 2020

Pour la récolte 2020, les agriculteurs avec lesquels travaille Bravo Hugo ont récolté 47 tonnes de cornichons français, dont 9 tonnes de petits cornichons, chouchous des consommateurs français. Mais Reitzel valorise l’ensemble des calibres qui sortent du champ, depuis l’extra-fin jusqu’au malossol (le cornichon format XXL), en passant par ceux de taille moyenne qui représentent 19 tonnes de récoltes.

Pour Reitzel, cette valorisation traduit sa volonté de tenir compte des contraintes techniques de la culture, un cornichon pouvant en effet doubler de volume en l’espace d’une seule journée. Une réalité qui implique donc beaucoup de main d’œuvre pour obtenir les calibres désirés.

L’Europe de l’est à la rescousse

En attendant de voir augmenter les volumes de cornichons français biologiques, Bravo Hugo appuie son développement sur des filières de haute qualité, ailleurs en Europe. Depuis plusieurs années, la PME a tissé des liens avec des producteurs de cornichons labellisés agriculture biologique en en Pologne, mais aussi en Allemagne.

Chez nos voisins germaniques, les cornichons bio Bravo Hugo sont cultivés par un producteur qui travaille ce produit sur près de 20 hectares. En Pologne, la structure est un peu différente, Reitzel est associée avec un groupement de producteurs organisés en coopérative, qui cultivent sur de petites parcelles, à la manière de la filière française. Ce sont d’ailleurs de ces deux pays que proviennent le best-seller de Bravo Hugo, les cornichons aigres-doux vendus en format de 72 cl.

Diversification de l’offre en 2021

Avec une gamme composée de 9 références, Bravo Hugo veut ainsi couvrir une grande partie des goûts des Français. Cornichons au vinaigre, cornichons aigres-doux, cornichons au vinaigre de cidre, cornichons malassol… la marque a aussi choisi de diversifier son offre en y ajoutant des condiments tels que des câpres.

Et cette année, elle parie sur le développement de ce type de produits, en lançant la commercialisation de câprons cultivées dans la seule ferme marocaine les produisant en agriculture biologique. Enfin, une référence d’oignons blancs, issus d’une ferme implantée aux Pays-Bas, vient compléter la gamme de condiments de la marque.

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François Deschamps
Rédacteur en chef de Plan Bio

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