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À nouveau en croissance, Markal multiplie les innovations

Incontournable des magasins biologiques, le groupe Markal a renoué cette année avec des ventes à la hausse. Fort de cette dynamique, portée par sa signature éponyme et sa marque Luce, positionnée sur les produits italiens, l'entreprise s'attaque à de nouveaux marchés en 2025.

Publié le 25 septembre 2024
À nouveau en croissance, Markal multiplie les innovations

Après trois années difficiles, le groupe Markal parvient progressivement à redresser la barre, grâce à un pilotage finement mené par celui qui en est président depuis une année, Philippe Roullet. « Nos deux marques, Markal et Luce, ont renoué avec la croissance. Depuis le début de l’année, elles sont en progression de 5% », indique-t-il. Ce dernier se veut confiant quant à la capacité de l’entreprise à inscrire cette dynamique dans la durée, grâce à de nombreux chantiers initiés dès 2023, et de nouveaux déploiements pour 2025.

Des prix baissés sur plus de 400 références

En effet, l’an passé la société a entièrement rénové les plateformes de marque de Markal et de Luce – sa marque positionnée sur les saveurs italiennes. Un travail a également été mené sur les packagings des produits Markal pour les rendre plus modernes. Et au mois d’avril dernier, c’est Luce, qui dévoilait une identité remodelée ainsi qu’une nouvelle signature.

Une fois de nouvelles bases posées et les nouveaux atours des marques déployés, Philippe Roullet s’attelle au cheval de bataille de l’ensemble des acteurs du secteur de la bio : les prix. « Depuis le début de l’année 2024, nous avons procédé à des baisses de prix sur 414 produits, pour un total de 800 références à notre catalogue réparties entre Markal (680) et Luce (120) ». Ainsi, les prix des pâtes ou encore des riz, produits phares de la marque, ont été rabotés de 7%. Mais le dirigeant le sait pertinemment, cet effort entrepris sur ses propres marges pourrait ne pas se traduire en magasin. « Le distributeur est le seul responsable des baisses de prix dans ses rayons, mais d’une manière générale, celles-ci ont été répercutées. Les enseignes ont joué le jeu », souligne Phillipe Roullet.

Markal débarque sur les mélanges à poêler et les protéines végétales sans soja

Dans les rayons des magasins biologiques, Markal et Luce feront l’objet en 2025 de plusieurs nouveautés. La première va ainsi faire son entrée sur la catégorie des mélanges, où œuvre notamment la marque Beendi. Markal mise pour sa part sur des mix à poêler, façon pilaf, associant une céréale (blé, épeautre, boulgour…) avec une légumineuse. Pour l’heure, quatre références prêtes-à-déguster ont ainsi été élaborées. A titre d’exemple, le mix à poêler de Markal aupetit épeautre se prépare en 10 minutes, quand il faut en moyenne 45 minutes pour cuisiner la céréale de manière classique, . Les enseignes semblent conquises et « certaines d’entre elles ont déjà donné leur feu vert pour les référencer », précise Philippe Roullet.

Autres nouveautés qui arriveront en rayons à compter de mars 2025, les protéines végétales façon simili-carnés. Leur spécificité ? « Elles sont élaborées sans soja », confie le président de Markal. La première, composée de pois et de féveroles, a vocation à remplacer la viande dans les tomates farcies par exemple, ou à être préparée en bolognaise. La seconde, censée reproduire la texture et le goût du poulet, repose quant à elle sur de la farine de tournesol. Vendus en sachet et en vrac, leur positionnement prix se veut incitatif. « Nous croyons à une conversion des consommateurs à la protéine végétale grâce à un bon rapport qualité prix, pas à des produits végétaux qui seraient plus chers que leurs homologues carnés ».

Une gamme premium pour Luce

Du côté de la marque Luce, quatre nouvelle références de pâtes élaborées dans des moules en bronze et positionnées sur le haut de gamme, seront déployées en 2025. Cette nouvelle gamme Luce sera composée de rigatoni, de casarecce, calamarata et de lumaconi. Ici, la logique est claire, il s’agit de s’inspirer de succès constatés par ailleurs : « Une très grande partie des marques de pâtes proposent des références premium, y compris en grande distribution, et même parmi les MDD », explique Philippe Roullet. Une nouvelle illustration des ambitions du groupe pour sa marque italienne, qui pèse déjà 12% du chiffre d’affaires de l’entreprise, et s’inscrit dans un dynamique de croissance.

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François Deschamps
Journaliste - Partner
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